BOLIVIE

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DEUX PHOTOS SUPPLEMENTAIRES SUR L'ARTICLE PRECEDENT

(La quebrada de Humahuaca)

 

 

De Humahuaca (Argentine) à Tupiza (Bolivie)

 

On est content de notre dernière compagnie de transport « BALUT » alors, on les reprend pour rejoindre la frontière bolivienne à La Quiaca. Deux heures de route aux premières loges puisque nous sommes au niveau supérieur et au premier rang. Nous en finissons avec la Québrada et encore quelques beaux spectacles de montagnes aux couleurs étonnantes et aux formes torturées.

A la Quiaca, il faut aller à la frontière distante de 1,500 km. On y va à pied. Contrôles frontaliers argentins et boliviens réglés en moins de 30 mn et encore 1,500 km pour rejoindre la gare routière plutôt « bordélique ». Il apparaît que le bus coûte 15 bolivianos et le taxi collectif 20. Il faut attendre que la voiture soit pleine mais le bus attend aussi d’être complet ! Nous partons donc par la grande route en compagnie de boliviens dont deux dames relativement âgées. En cours de route elles demandent au chauffeur de les déposer dans leur village à l’écart de la route.

Ce va être durant une bonne dizaine de km un parcours sur piste avec des montagnes tout à fait extraordinaires et un retour à la grande route en traversant plusieurs gués et en roulant carrément dans le lit d’une rivière où l’eau circule. Et c’est l’auberge de jeunesse où nous nous installons et commandons notre futur voyage dans les salares. Nous ne partons que vendredi et nous réservons le jeudi  pour visiter les marchés de Tupiza et tenter une sortie pédestre dans les environs.

 

Une journée à Tupiza.

 

Comme prévu, visite des deux marchés. l'un est hebdomadaire et l'autre journalier (du moins en ce qui concerne l'alimentaire). Ils sont immenses, colorés et animés mais ne vendent que de l'utilitaire (pas de quoi être étonné sur un marché non destiné aux touristes !).

L'après- midi, à l'aide d'un bus local au départ, nous pénétrerons dans un canyon aux roches à dominante rouge et particulièrement étroit au final (pour continuer il faudrait mettre les mains). Seulement deux touristes français et une "cabalgata" (rando à cheval). 

Content d'avoir pris un peu de temps dans cette petite ville où les restaurant sont quasiment tous italiens (et vides !). Il faut savoir attendre, car l'on prépare au fur et à mesure et souvent ce que l'on veut "no hay" ("ya pas" !).

 

Premier jour dans les salars.

 

Chaque hôtel ou auberge organise son circuit des salars. On a pris celui de notre auberge et globalement, on aura pas à s'en plaindre.

Donc dès le départ, on "tape dans la butte" par une "ruta de ripio" (route non revêtue) qui en une heure nous monte à 4 000 mètres. Il y a du "gaz" et c'est souvent fort étroit. On est pas les seuls et ça tourne souvent au "convoi" mais le paysage est tellement beau que l'on s'en arrange. En plus, les mauvais esprits que nous sommes, peuvent se gausser, lors des haltes, des jeunes quasiment en tenue de plage, qui se font photographier les bras en croix devant des paysages somptueux ("regarder comme je suis beau, ... derrière, c'est flou, mais, ... c'est pas mal  !!! "). Notre premier jour est plutôt une approche vers les sites les plus prestigieux de cette région du Lipiez. Un magnifique canyon dès le départ et, en fin de journée, un coucher de soleil avec ciel un peu couvert donneront des couleurs stupéfiantes aux montagnes.

 

Deuxième jour dans les salars.

 

Aujourd'hui, on entre dans le vif du sujet. Lagunas Verde et Colorada sont les sites clés. Montagnes à plus de 5 000 mètres (le "Licancabur qui surplombe la Laguna Verde est proche des 6 000). Des flamants roses par milliers et une lumière quasiment irréelle. Comme au premier jour l'hébergement est "chez l'habitant" (en réalité dans des village dédiés à cette activité). Pas de douches, de la lumière cependant et de bons repas préparés par notre cuisinière "perso" (un 4X4, c'est, 4 clients, un chauffeur et un(e) cuisinier(e).

 

Troisième jour dans les salars.

 

Le programme du jour, c'est "l'arbol de piedra" (l'arbre de pierre), cinq lagunes consécutives et le belvédère du volcan Ollague. Notre guide cherchait à nous convaincre depuis deux jours que le parcours alternatif (normalement utilisé en cas de mauvais temps ou de problèmes de santé des participants) était meilleur que le parcours normal quoique situé plus bas. Rude combat de Robert pour défendre le passage par le haut. On aura pas à s'en plaindre. L'arbre de pierre est une formation rocheuse remarquable et les cinq lagunes (situées sur la route des joyaux) sont des merveilles. On comprendra les motivations du chauffeur quand après avoir écourté notre halte au belvédère de l'Ollague, il nous mènera, hors parcours, à la Feria internationnal qui se tient à la frontière boliviano-Chilienne (une sorte de vide grenier fort sympathique au demeurant). Tout devient clair ! Plus tôt on arrive à ce genre de manifestation, plus on a de chance de faire de bonnes affaires. Il disparaître une bonne heure ainsi que la cuisinière qui nous aura tout de même préparé  le repas avant. 

 

Et enfin, le salar d'Uyuni.

 

On se lève à 5h00 pour assister au lever du soleil sur ce qui est la plus grande étendue de sel du monde. La vision est fabuleuse et conduit à un arrêt d'une heure pour faire "des photos" (bras en croix, allongé sur le dos, le ventre, sur le toit du 4X4 ...). Avec la complicité du chauffeur on se livre à des trucages divers qui sont tous dans l'optique : "moi et le salar". Robert n'apprécie pas mais subit l'attente quant à Nicole elle découvre le trucages photo sur ce magnifique salar notamment grâce à la jeune coréenne qui nous accompagnait. Celle ci, belle et souple, se contorsionne comme une danseuse dans ce si beau cadre. Un arrêt conséquent à la petite île de "Incahasi" très touristique et pleine de cactus où se déchaîne le "Moi et ... le paysage" et les musiques gueulardes des 15 ou 20 4X4 présents (c'est toujours Robert qui s'exprime). Bon voilà ! Spectacle grandiose mais la pression touristique orientée "mode". Pour finir le surprenant "cementero de tren" (cimetière de train) lieu où sont abandonnés des dizaines de locomatives à vapeur et wagons. Robert est aux anges et arrive presque à oublier les incontournables "bras en croix" juchés sur les engins !

C'était convenu, le chauffeur nous ramène depuis Uyuni jusqu'à Tupiza. La route de "ripio" passe par des sites exraordinaires et nécessite une conduite très "pro". Notre chauffeur en esr un ! La paix sera signé entre Robert et le chauffeur qui au final est très méritant. Nuit à Tupiza.

 

De Tupiza à Humahuaca.

 

Un taxi nous mènera comme à l'aller de Tupiza à Villazon. A Villazon, Robert se laissa "alpaguer" par un soi-disant revendeur de la société "Balut" qui lui vend 525 pesos argentins deux billets coûtant 120 pesos ! C'est pas le jour à Robert ! On cherchera par ailleurs désespérément à tirer des pesos sans succès. Et "cerise sur le gâteau", deux km après La Quiaca" (dans notre bus payé à prix d'or), un barrage de la gendarmerie, nous impose de descendre du bus, fouille nos sacs et nous oblige à une longue attente au soleil y compris à des femmes chargées d'enfants. (la dictature est toujours présente dans certains comportements !).

 

Une journée à Iruya.

 

Robert avait fait ce voyage de 3 heures en bus en 2008 et il l'avait raconté dans l'un de ses mails (route coupée par endroits et fin du parcours à pied faute de route emportée par le torrent). Cette année, rien de pareil mais toujours une route impressionnante et un village typique dans un site magique.

 

Les photos présentées :

 

- lors de notre promenade à Tupiza

- au départ du premier jour

- le soir du premier jour

- la laguna verde dominée par le Licancabur (deuxième jour)

- flamants roses (deuxième jour)

- vicunas le troisième jour (vigognes)

- toujours le troisième jour l'arboles de piedra (l'arbre de pierre)

- quatrième jour, détail du sol

- quatrième jour, vue d'ensemble et contorsions d'usage

- un des nombreux exemplaires du cementero de tren (cimetière des trains)

 

 

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